Kévin, Andréa, Laurent, Ingrid, Mathilde, David et Corinne ont été violés dans leur enfance. Aujourd'hui, face à la caméra d'Éric Guéret, ils racontent la peur, la honte, la culpabilité, le dégoût d'eux-mêmes, la solitude mais aussi la lente reconstruction. Leurs mots sont crus, brutaux, bouleversants parfois insoutenables mais utiles et nécessaires.