Les enfants victimes d'agressions sexuelles n'ont pas toujours les mots pour raconter ce qu'ils ont vécu. Il est parfois trop difficile pour eux de se confier, dans un bureau sans âme, face à un policier inconnu. Pour récolter la parole de ces jeunes victimes et diminuer le risque de «passer à côté» d'une confidence difficile à formuler, la Brigade de Protection de la Famille du commissariat de Besançon s'est équipée d'un nouvel outil : une «salle Mélanie» attendue depuis des années. Une pièce au décor enfantin pour oublier le commissariat