Le 18 septembre 1981, la France abolit la peine de mort avec 363 voix pour et 117 contre. Pour Robert Badinter, alors ministre de la Justice de François Mitterrand, qui a conduit la réforme au Parlement, c’est l'œuvre de sa vie. A 53 ans, il entre dans l'Histoire. Raconté grâce à des archives, par son épouse Elisabeth et ses amis Laurent Fabius, Jean-Marc Sauvé, François Binet et Jacques Attali, ce document éclaire sur une des personnalités préférées des Français. Et rappelle combien il a été confronté, pendant plus d'une décennie, à une violence inouïe et à l'opprobre.