Freud naquit au mitan du XIXème siècle à Freiberg et il s'éteignit le 23 septembre 1939 à Londres, après un exil forcé de Vienne le 4 juin 1938 pour échapper à la barbarie nazie. Homme des Lumières, il est le fondateur de la psychanalyse, une nouvelle science émanant de la vie d'âme de ses contemporains au travers de leurs vicissitudes temporelles et intemporelles. On a souvent réduit la psychanalyse à la science des rêves, ce qu'elle est, mais le décryptage freudien s'étend jusqu'au malaise des civilisations en abordant des besoins aussi divers que la sexualité, la religion, les relations sociales ou familiales et des questions politiques : la guerre ou le nationalisme. Le savant viennois s'interrogea : « Pourquoi (...) les individus-peuples se méprisent-ils, se haïssent-ils (...) les uns les autres (...) comme si, dès lors qu'on réunit une multitude, (...) toutes les acquisitions morales s'effaçaient» pour ne laisser place qu'aux traumas et aux pulsions. Cette énigme non résolue va être l'objet de notre débat, nous allons chercher à comprendre en nous adossant à l’œuvre de Freud les raisons qui poussent les hommes (et les femmes) à s'entre-tuer dans une pulsion d'agression ininterrompue et les civilisations à s'entredéchirer dans cette conflictualité sans fin du monde.

Peu à peu, la parole se libère autour de la ménopause ; patientes, gynécologues, influenceuses, stars de cinéma... elles sont de plus en plus nombreuses à s'en emparer. Alors, comment mieux aborder ce sujet de la ménopause ? Pourquoi faut-il mieux informer les patientes ? Ménopause la fin d'un tabou, c'est le thème de ce numéro d’État de Santé.

Après le droit au mariage et à l'adoption pour un couple de même sexe, puis plus récemment l'accès pour toutes les femmes à la procréation médicalement assisté, les familles françaises évoluent. Un long chemin parcouru pour parvenir à une égalité des droits entre couple Hétéro et Homosexuel. Avec pour conséquences, une profonde remise en cause du modèle de filiation qui avait jusque-là prévalu dans notre pays. Comment ces nouveaux droits ont-ils rebattus les cartes au sein de la cellule familiale ? Qu'est-ce que la loi prévoit ? Et comment lier ces questions éthiques et sociétales au droit français?

A l'occasion des soixante-dix ans du célèbre appel aux dons de l'Abbé Pierre au cours de l' hiver 1954, Rembob'INA rend hommage au fondateur d'Emmaüs, en compagnie de deux proches collaborateurs, Martin Hirsch et Laurent Desmard. Esprit libre et homme de combats, l'Abbé Pierre était aussi un phénomène médiatique. Toute sa vie, il a utilisé sa popularité pour servir sa cause, multipliant les actions pour lutter contre la pauvreté.

Compétition officielle, Clermont-Ferrand 2024
- Maurice’s Bar :
Court métrage d'animation de Tom Prezman et Tzor Edery (France, 2023, 15 min) - Prix Festival Connexion, Annecy 2023 - Compétition officielle, Clermont-Ferrand 2024
En 1942, dans un train, une ancienne drag-queen se remémore l'un des premiers bars queers de Paris et son mystérieux propriétaire juif algérien...
- Un festival en résistance :
Après la baisse drastique des subventions attribuées par le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, le Festival de Clermont-Ferrand entre en résistance. Rencontre avec Calmin Borel, codirecteur de la manifestation, et Aurélie Reinhorn, réalisatrice.
- Une orange de Jaffa :
Mohammed, un jeune Palestinien, tente désespérément de franchir un checkpoint dans le taxi de Farouk pour rejoindre sa mère, qui l’attend côté israélien.
Suivi d’une projection privée avec Benjamin Barthe, rédacteur en chef adjoint du service international du Monde et prix Albert-Londres pour une série d’articles sur la Palestine.
- La saison pourpre :
Court métrage d'animation de Clémence Bouchereau (France, 2023, 10 min)
Prix André-Martin, Annecy 2023 - Compétition officielle, Clermont-Ferrand 2024
Aux abords d’une mangrove, un groupe de fillettes vit au rythme du climat et des oies sauvages alentours. Le temps passe, des tensions naissent et des rivalités s'installent.

Entre le stress et les humains, c’est tout sauf le grand amour. 85 % d’entre nous préféreraient se passer de ce "mal du XXIe siècle", selon l’OMS. Cependant, la recherche nous explique que ce n’est pas le stress qui nous rend malade, mais notre façon de le gérer. Nous aurions même besoin d’être plus sollicités, à condition que ce soit du bon stress ! Ce dernier réveillerait alors nos superpouvoirs...