Pourquoi un Français sur deux est-il incertain d'être à jour de ses vaccins ? Et la santé, ça va ? s'intéresse à notre rapport à la vaccination. Nous entendrons la parole des soignants confrontés aux conséquences de mauvaises couvertures vaccinales. Pourquoi certains vaccins suscitent-ils davantage la méfiance ? Entre obligation et liberté, où placer le curseur de la protection collective ? Comment notre rapport à la vaccination a-t-il évolué dans les années post covid ? Dans ce numéro, Axel de Tarlé recevra Véronique Guillotin, sénatrice de la Meurthe-et-Moselle et médecin ainsi que Jocelyn Raude, professeur en psychologie de la santé et spécialiste des maladies infectieuses.

En se faisant passer en ligne pour une toute jeune femme, Claire (Juliette Binoche), 50 ans, tombe amoureuse et perd pied... D’après Camille Laurens, un film labyrinthique et romanesque sur le vertige de l’amour au temps des réseaux.

Devenue figure majeure du féminisme contemporain et première Française à recevoir le Nobel de littérature, Annie Ernaux incarne pour beaucoup une source d’émancipation individuelle et collective. Mêlant l’intime à l’universel, son œuvre explore des thèmes essentiels : la honte sociale et le transfuge de classe (La Place, La Honte), la condition féminine (La Femme gelée), la sexualité (Passion simple, Se perdre), l’avortement clandestin (L’Événement) ou encore la perte d’un parent (Une femme). À travers une écriture sobre et puissante (qu’elle qualifie elle-même d’« écriture plate »), elle restitue à la femme sa légitimité et décrit, pas à pas, la lente construction d’une identité arrachée aux contraintes sociales. La cinéaste Claire Simon lui consacre un portrait original en donnant la parole aux élèves et enseignants. Comment l’œuvre d’Annie Ernaux est-elle enseignée dans les collèges, lycées, universités ? Comment est-elle reçue, étudiée, apprise ? Comment la jeunesse d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, s’empare-t-elle des écrits d’Annie Ernaux ?

Harry est un homme seul qui se voue sept jours sur sept à son travail. Tout va basculer quand il va rencontrer Georges, une personne handicapée mentale, qui vit dans l'instant. Ces deux êtres que tout oppose vont devenir inséparables.

Suite à un événement traumatique survenu en 2020, Elena, la petite sœur, plonge dans une violente dépression. Pendant quatre ans, Julia, l'aînée, documente son chemin de reconstruction au regard de leur lien. Ce projet explore la santé mentale à travers le prisme de l’intime et de la sororité. En 2020, la vie d’Elena bascule brutalement. Fragilisée, elle tombe dans une profonde dépression. Face à sa tristesse et à ce mal-être invisible et grandissant, Julia fait ce qu'elle a toujours fait : la filmer. Pendant quatre ans, elle documente sa reconstruction, ses moments de luttes, de repli, mais aussi ses victoires. À travers ce geste, elle raconte leur lien et la manière dont l’écoute et la mémoire peuvent devenir un soutien. Ce film est une exploration intime de la santé mentale, mais aussi un récit de résilience porté par l’amour entre sœurs.

Débutant à l’été 2020, ce documentaire suit un jeune garçon et sa famille dans le Haut-Karabakh, à l’heure où l’Azerbaïdjan s’apprête à lancer une offensive sur l’enclave séparatiste arménienne. La guerre à hauteur d’enfant dans une chronique quotidienne d’une remarquable sensibilité.

En quelques années, la question du logement est devenue une préoccupation majeure pour les Français. En 2024, 58 % d'entre eux déclaraient rencontrer des difficultés pour se loger. Un phénomène qui touche d'abord les plus modestes, sans épargner pour autant les classes moyennes. À l'achat comme à la location, le prix de l'immobilier a considérablement augmenté dans les zones urbaines, en déconnexion avec les salaires. Résultat : une explosion du nombre de demandes de logements sociaux.

Ce documentaire retrace le parcours et la pensée d’une des figures majeures du XXe siècle : la philosophe Hannah Arendt. Archives et témoignages plongent dans la vie de celle qui fut, et qui reste, l’un des penseurs les plus influents de son époque, dont les idées, comme celles de la banalité du mal, des origines du totalitarisme ou de la condition de l’Homme moderne, continuent de susciter enthousiasmes et polémiques. Les concepts d’Hannah Arendt trouvent plus que jamais au XXIe siècle une résonance terriblement actuelle.